Après des mois de labeur, scolaires ou professionnels, les vacances arrivent pour une grande majorité. Le programme prévu, généralement, on se le promet voire on l’imagine jusque dans ses moindres détails : « Je partirai en vacances. », « Je ferai ceci.’, « Je rattraperai le temps perdu. » ou encore « Je jouerai. », entre autres.
C’était la dernière option régnante sur le Blog LaMaisonMusee.com. En réalité, avec attention sur cette intention n’a pas tenu longtemps, s’est émoussée, s’est dégradée par d’autres préoccupations … Oh ! Un oiseau !
Blues annuel indéfini
En ce qui vous concerne, chers lecteurs, la conséquence directe est d’être les premiers lésés : le jeu vidéo occupe plus sporadiquement les colonnes du site. Sur un plan personnel, cela se traduit par une appétence en faiblesse, rien de grave. Elle a pour origine une série longue et ennuyeuse de déceptions nées de la passion décelable dans cette forme de loisir ou le plaisir qu’il y a à se divertir en jouant. Cela parait fou : les heures libres deviennent toutes dédiées au cinéma, à la musique, à des intérêts pour le voyage, aux lectures manquées dans l’année et au-delà, aux objectifs de santé et à la recherche d’un nouvel équilibre, aux recherches. Finalement, le projet est aussi de créer des journées de plus de 24h là où le temps n’est plus suffisant pour filer sans escales.
Tout joueur investi et ayant misé sur la PSVita porte en lui une cicatrice encore ouverte. Face à l’enthousiasme artificiel qu’il y a à compter les jeux sortis sur la console portable, l’exigence ne s’en trouve pas forcément comblée. Désolé de ne pas être ému de jeux musicaux japonais, de RPG non traduits, ou de J.N.I. (Jeux Non Identifiés) où l’interactivité est plus que douteuse … Oh non ! Voilà poindre la face cachée d’une PSVita pleine à craquer de jeux !
Ceci étant, avec la PSVita, peut-être que d’autres utilisateurs font face à un dilemme imposé par la console. Il se dit aujourd’hui que la fonctionnalité centrale de l’appareil se trouve dans les marchés dématérialisés, ces terres vierges du jeu vidéo, imaginées indépendantes et avant tout économiques. Hier, il n’est pas inintéressant de se rappeler que la console était commercialisée, neuve, sans carte mémoire indispensable à son bon fonctionnement. Au bout de quelques mois d’usage, les 8 GO de mémoire ne peuvent plus respirer tant et si bien que les dernières mises à jour deviennent impossibles. (En sachant que les 8 GO annoncés ont toujours tendance à être surestimés.) Littéralement, payer est nécessaire pour (re)jouer. Aussi bien pour profiter d’anciens jeux déjà acquis (Rayman Legends, Metal Gear Solid HD Collection PSVita) que pour envisager de nouvelles découvertes : lesquelles ? Là est toute la question.
Cette absence d’envie a un fond paradoxal. Une PlayStation 4 complète une PlayStation Vita dilettante …
La PlayStation 4 : une relation « Je t’aime … moi non plus. »
La PlayStation 4 était la console tant attendue. Et pourtant, encore plus que la PlayStation 3 (Heureusement, elle a toujours sa place dans nos heures de jeu !), celle-ci souffre des vices inéluctables des consoles 2.0. Cela passe par des mises à jour régulières, lourdes à finaliser à l’aide d’une connexion internet provinciale.
Les services en ligne, omniprésents, ne sont pas honnêtement à la hauteur d’une connexion internet modeste. S’il est très courant de voir Destiny raillé par celles et ceux qui ne l’ont pas essayé ou ont été déçus (Le second cas étant plus acceptable pour en débattre le plus sincèrement possible …), ce sont surtout les serveurs qui doivent maintenir la superproduction à flot. Avec une connexion mi-figue mi-raisin, impossible d’être un joueur régulier, difficile d’être vraiment certain de la stabilité des parties. Destiny devient chaotique, compliqué et baigne doucement dans l’incertitude du jeu.
Le meilleur moyen de décevoir est de promettre. Avec Street Fighter V et sa Bêta, Capcom nous assurait quelques belles soirées limitées dans le temps pour essayer, enfin, « le » prochain monstre dans le genre « jeux de combat ». De compromis en compromis (L’absence de jeu en ligne pour un mode hors-ligne …), les essais de la Bêta se sont conclus en compromission, en ratage de première ligne.
Ces blues irréguliers présentent un avantage essentiel : celui de reconsidérer sa passion, d’affirmer ses choix et d’opérer un retour sélectif dans le calendrier des franchises bien précises.
Star Wars : mon amour. Metal Gear Solid : mon amour².
The Witcher 3 : The Wild Hunt était un rêve saisissant et séduisant pour passer l’Eté 2015 en toute tranquillité. Les spécialistes apercevaient l’un des meilleurs jeu de l’année 2015. D’autres « le » jeu de rôle à essayer. Beaucoup crieront à la critique facile, personnelle, et à contre-courant : absolument rien ne m’a plu au bout de quelques heures. Inutile de le crier sur tous les toits, de l’afficher empourpré de colère : estimons simplement que ce n’est pas un style de jeu de rôle où les qualités sauraient interpeller le joueur que je suis. Petit à petit, la réaction a mué en réflexe épidermique : les jeux tactiques me deviennent indigestes. Exit, depuis quelques années, les nouveaux Final Fantasy (Depuis l’épisode 10.), les Tales Of, les Skyrim, The Witcher … L’étau se resserre aussi du côté des studios de développements où les marques se font plus qu’elles ne sauraient se défaire : l’amour avec Ubisoft a peu duré, la confiance avec Microsoft a été rendue friable à cause de la non-fiabilité de la Xbox 360 (La rétrocompatibilité et le retour de Gears of War sur Xbox One lors de l’E3 2015 peuvent encore faire la différence.), inutile de parler du studio Warner Bros à Montréal à l’oeuvre avec Batman : Blackgate sur PSVita …
Quelques lecteurs collectionneurs seront ravis d’apprendre la cession de quelques pièces de la collection du Blog LaMaisonMusee.com . Quelques éditions collector et quelques ouvrages liés seront bientôt à céder à cause d’un pur désintérêt. Des photos seront bientôt diffusées via les réseaux sociaux. D’avance, les lots concerneront Assassin’s Creed et quelques guides Piggyback ou encore des produits dérivés de The Witcher 3.
Subsiste, à l’érosion des passions, quelques repères. Au moins deux, répondant aux noms familiers de Metal Gear Solid, Star Wars, South Park, inFamous, Fallout. Par passion probablement, ce sont les défauts évidents de ces jeux qui s’en trouvent effacés. Intimement, toutes ces parutions annoncent encore un lien vif, maintenu, impatient. Ce sera Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, le 01 Septembre 2015, avec la promesse d’une oeuvre « totale », Star Wars Battlefront et une réalisation digne d’un film tourné en 4K par des caméras actuelles, Fallout 4 pour son souffle rétro à la science-fiction démodée … En quelques mots, l’amusement dont il est question n’est pas présent, il maintient une illusion dans le futur. Peut-être là est tout le problème. En attendant, les dates citées ci-dessus donneront des réponses !
Blog La Maison Musee 
salut
dommage ce choix mais le collectionneur que je suis est peut etre interessé par ce que tu souhaite te debarasser. fais moi signe
Bonjour,
Aucun problème ! Je t’envoie la liste par courriel ? 🙂 (Je n’y vois aucun souci : sinon, je n’en parlerai pas un seul instant sur le Blog ! 🙂 )
A bientôt.